
Avant-première: "Les Amandiers" de Valeria Bruni Tedeschi
Sélectionné en compétition officielle à la dernière édition du Festival de Cannes, le nouveau film de l’actrice et cinéaste Valeria Bruni Tedeschi, Les Amandiers, est projeté en avant-première à la Cinémathèque suisse. Une fiction en partie inspirée de faits biographiques sur les joies et les peines d’une troupe de jeunes comédiens en devenir.
Biographie(s)

Valeria Bruni Tedeschi
Actrice, réalisatrice et scénariste franco-italienne, Valeria Bruni Tedeschi suit les cours de théâtre de Patrice Chéreau au théâtre des Amandiers et fait ses débuts sur grand écran en 1986 dans le film de Claude Confortès Paulette, la pauvre petite milliardaire. En 1994, son talent est révélé grâce à son interprétation dans Les gens normaux n’ont rien d’exceptionnel, qui lui vaudra le César du meilleur espoir féminin. Elle tourne ensuite pour de grands noms du cinéma tels que Patrice Chéreau, Noémie Lvovsky, Jacques Doillon, Claude Chabrol ou Bernardo Bertolucci. En 2002, elle réalise son premier long métrage Il est plus facile pour un chameau… récompensé par le Prix Louis-Delluc en 2003. Depuis, elle a réalisé plusieurs autres films parallèlement à ses nombreux engagements comme comédienne pour le cinéma et le théâtre.
Evénement(s)
Mardi 22 novembre à 20:00
Un vécu transcendé par l’imagination
C’est un ami, Thierry de Peretti, qui m’a donné l’idée de ce film. C’est un grand cadeau une idée de film. Quand j’en ai parlé à mes partenaires d’écriture, Noémie Lvovsky et Agnès De Sacy, c’était comme l’œuf de Colomb, une évidence. Cette école a été fondatrice pour moi, dans mon travail et dans ma vie. Les gens que j’y ai rencontrés, les choses que j’y ai vécues, sont toujours fortement en moi.
Quelques mois après le début de l’écriture, Noémie a eu l’idée de faire des entretiens avec les anciens élèves de l’école. Je les ai recontactés un à un, on s’est retrouvé. Ça a été joyeux, j’avais l’impression étrange que le temps n’était pas passé. Ils savaient que le film serait de la fiction, qu’on allait modifier la réalité et que leurs noms n’apparaîtraient pas. Ils ont été tous très généreux dans leurs témoignages. Ces entretiens nous ont été extrêmement précieux. Mais ensuite, on s’est donné une totale liberté pour retravailler, fictionner, mélanger, inventer. Tout ça, c’est notre terrain de jeu. L’imaginaire doit s’amuser sans se censurer, sans trop d’interdits.
Valeria Bruni Tedeschi