Trésors des archives (novembre-décembre)
Chaque mois, des œuvres restaurées à (re)découvrir. En novembre, une séance autour des derniers travailleurs dans l’industrie du ruban de soie en Suisse dans les années 1970; en décembre, des films courts tournés à l’aide du système et de la caméra Pathé-Baby.
Chargée par la Confédération d'assurer la préservation de l'héritage cinématographique national, la Cinémathèque suisse effectue des restaurations de films avec le soutien de Memoriav, association pour la sauvegarde de la mémoire audiovisuelle suisse. La sélection s'établit en fonction d'une urgence technique (dégradation des supports), des caractéristiques des collections et de la représentativité des œuvres. Outre les longs métrages, on s'efforce de sauver des pans moins connus de la production suisse: documentaires, actualités, films amateurs. Mais aussi des films auxquels des Suisses ont participé, dont de nombreux reportages réalisés lors d'expéditions ou dans le cadre de missions religieuses. On s'intéresse encore à la représentation de la Suisse dans les films tournés par des équipes étrangères. Sont présentés enfin des films d'autres pays dont le seul exemplaire connu est conservé par la Cinémathèque suisse, ainsi que des restaurations exemplaires effectuées par des institutions sœurs à l'étranger.
Le système et les caméras Pathé-Baby dans les années 1920
Commercialisé dès 1922, le système Pathé-Baby se compose d’un projecteur à mécanisme simplifié et de films édités au format 9,5mm vendus sur catalogue: courts métrages adaptés des grands succès du cinéma, films éducatifs et actualités filmées pouvaient être visionnés à domicile. En 1923, Pathé-Baby met sur le marché une caméra compacte à manivelle, sa propre pellicule inversible 9,5mm, ainsi qu’une gamme d’accessoires qui permettaient au cinéaste amateur de monter son film. A l’occasion des 100 ans du Pathé-Baby sont présentés ici une sélection de films édités et de films amateurs 9,5mm.
Séance présentée par Gaia Bongi et Murielle Vergères, documentalistes à la Cinémathèque suisse, et accompagnée au piano par Enrico Camponovo