
Alain Tanner s'en va
Hommage à Alain Tanner avec la projection de Jonas qui aura 25 ans en l'an 2000, en présence de Jean-Luc Bideau et de Gérard Ruey, président de l'association Alain Tanner.
Evénement(s)
Mercredi 21 décembre à 19:30
Alain Tanner s'en va
Même si en signant Paul s’en va en 2004, Alain Tanner avait annoncé sa décision d’arrêter de faire des films, il n’avait jamais été aussi présent dans notre imaginaire cinématographique – et dans nos salles. La Cinémathèque suisse l’avait accueilli en 2010 pour une rétrospective intégrale de ses films, puis, l’année d'après, pour l’ouverture du site web qui lui était consacré, avant qu’il n’y dépose toutes ses archives. Parallèlement, sur l’initiative de l’association Alain Tanner et en étroite collaboration avec notre institution, débutait un processus de restauration et de numérisation de tous ses films, qui allaient ensuite être régulièrement présentés dans nos salles et dans des festivals comme Locarno ou Lyon. Sans compter les recherches et la publication actuellement en cours (voir p. 102).
En somme, Alain Tanner était, pour nous, plus vivant que jamais, acteur essentiel de l’histoire de notre cinéma – ou plutôt de son renouveau, à partir des années 1960. Son décès, le 11 septembre dernier, nous a, au fond, pris par surprise. En attendant de pouvoir présenter à la fois les résultats de l’important travail de recherche dans nos archives, ainsi que la totalité de ses films restaurés, nous avons choisi de lui rendre hommage en présentant l’une de ses œuvres clés, testamentaire des révoltes de 1968, celle qui remporta le plus grand succès public, et qui a récemment été numérisée en collaboration avec son chef opérateur, Renato Berta: Jonas qui aura 25 ans en l’an 2000.
Frédéric Maire