Avant-première: "Say God Bye" de Thomas Imbach
Présenté en avant-première au Capitole, le nouveau long métrage documentaire du cinéaste suisse Thomas Imbach est un vibrant hommage à une grande figure du cinéma, Jean-Luc Godard.
Biographie(s)
Thomas Imbach
Né en 1962 à Lucerne, le cinéaste et producteur suisse indépendant basé à Zurich co fonde en 2007 la société de production Okofilm. Il réalise Happiness is a Warm Gun (2001), Lenz (2006) et I was a Swiss Banker (2007) et Day is Done (2011), présenté en première à la Berlinale. Son film d’époque en costumes Mary Queen of Scots (2013) est sélectionné au Toronto International Film Festival tandis que My Brother My Love (2018) a été présenté en compétition au Locarno Film Festival. Nemesis (2020), présenté en compétition à l'International Documentary Festival Amsterdam en 2020, y remporte le prix de la meilleure photographie. Aussi à l’aise dans le documentaire que la fiction, quels que soient les genres et les styles ses films sont marqués par des expérimentations formelles et narratives fortes.
Evénement(s)
Avant-première: Say God Bye de Thomas Imbach
Jeudi 7 novembre à 20:00
La lumière JLG
Mon premier Godard, c'était Vivre sa vie, présenté lors de la rétrospective Godard au Ciné-club de Lucerne à l'automne 1980. La phrase d'ouverture du programme m'a foudroyé: «En fait je ne fais pas seulement du cinéma quand je tourne, je fais mes films quand je rêve, quand je déjeune, quand je lis, quand je parle avec vous». Quelques mois plus tard, j'ai vu le film qui allait changer ma vie: Sauve qui peut (la vie), «mon deuxième, premier film» comme le disait Godard lui-même. Lors de la projection, on m’a volé ma mobylette devant le cinéma, comme la preuve que mon adolescence s’était envolée (...).
En marchant jusqu'à Rolle sur les bords du lac Léman, j'ai eu envie de faire un voyage à travers mes 40 ans de relation avec JLG. En parcourant la campagne à pied, j'ai pu me retrouver pour réfléchir et je me suis inspiré de mes rencontres avec les passants. Une image m'accompagne depuis 40 ans: JLG est comme un soleil, dès qu'on s'en approche trop, on se brûle. Si on l'évite, on manque sa lumière. C'est cette découverte qui m'a poussé à me lancer dans cette aventure. Et une fois que j'ai ouvert la boîte de Pandore, je ne pouvais plus revenir en arrière.
Thomas Imbach
En collaboration avec
