The Shootist

Nevada, 1901. Books, un cow-boy célèbre, est atteint par la maladie et attend la mort... The Shootist renouvelle le thème rebattu du «gunfighter» fatigué en le faisant jouer par un John Wayne usé, lui aussi rongé par un cancer auquel il succombera peu de temps après. De là, l’émotion et la stupéfiante crédibilité que provoque ce film. «Tous les éléments du récit composent le dessin classique du western hollywoodien et, simultanément, le détruisent puisque la dimension mythologique des héros se confond avec celle des interprètes sur fond de vieillesse, de lassitude et d’échec» (Freddy Buache, Le Cinéma américain, 1971–1983). Telle Lauren Bacall, veuve d’Humphrey Bogart, qui incarne ici l’émouvante Bond Rogers, une femme qui vient de perdre son mari et qui accueille, dans sa pension, le tireur Books.