Une femme coréenne

Mariée à un avocat aussi réputé qu’infidèle, une ancienne danseuse se prend d’intérêt pour son jeune voisin, qui l’épie le soir avec des jumelles. Plus qu’une échappatoire, elle trouve auprès de l’adolescent la tendresse dont elle manque... Cette chronique sociale au vitriol est «l'histoire d'une génération, née dans les années 1960, qui bénéficia de la démocratisation du pays, profita du sursaut économique et vécut l'émergence du féminisme sans y être préparée. Les Coréens ont du mal à assumer un confort et des libertés qui sont longtemps restés pour eux l'apanage des sociétés occidentales» (Jean-Luc Douin, Le Monde, 2005). Œuvre parfois frontale, Une femme coréenne est primé au feu Festival du film asiatique de Deauville en 2004, une année après sa sélection à la Mostra de Venise.