Ceux qui m'aiment prendront le train

A 70 ans, en mauvaise santé, le peintre homosexuel Jean- Baptiste Emmerich se sait condamné et fait part de sa volonté d’être enterré à Limoges, le berceau de son enfance. Pour lui rendre hommage et assister à sa mise en terre, ses amis, parents et amants parisiens prennent le train, sans se douter qu’aucun d’entre eux ne sortira véritablement indemne de cette escapade en province... «La caméra de Patrice Chéreau est notre fil d’Ariane dans ce portrait de groupe où chacun se dévoile au fil du voyage. Elle est dure, mais jamais injuste. Brillante, mais dénué de virtuosité gratuite. Elle lie la plainte quotidienne des hommes à la tranquillité de l’éternité qui les cerne (...). L’interprétation est splendide: Jean-Louis Trintignant, Pascal Greggory et Vincent Perez, en transsexuel au nom de fée» (Pierre Murat, Télérama).