Cry-Baby

Baltimore, années 1950. La jeune et prude Allison tombe sous le charme de Wade, dit «Cry-Baby», le chef d’une des deux bandes rivales de son lycée. Avec cette comédie décapante, John Waters s’inspire de films musicaux comme Grease ou West Side Story, en détournant les poncifs du genre: «fidèle à lui-même, il ne se prive pas de renverser les valeurs. Avec lui, on est pleinement du côté des blousons noirs et des gueules cassées. Par ce processus d’inversion, les laids deviennent beaux, les rockeurs ont la larme facile, et les grands-mères poussent finalement leurs petites filles à écouter leur cœur. Le réalisateur se montre ainsi beaucoup plus radical que les teen movies auxquels il fait référence et qui restaient dans le fond assez moralisateurs» (Nicolas Maille, www.critikat.com, 2012).