Fantasia sottomarina

Court métrage projeté avant Roma città aperta. Version française.

C’est en découvrant les fonds marins napolitains en compagnie de biologistes japonais que Roberto Rossellini eut l’envie de transmettre sa passion pour le milieu aquatique à l’aide d’un premier essai filmique. Ne disposant pas du matériel requis pour filmer sous l’eau, le cinéaste raconte: «L’idée m’est alors venue d’installer la mer chez moi, sur le toit de la maison que nous avions non loin de la plage (...). J’y ai placé un aquarium dans lequel je filmais les poissons que j’étais allé pêcher; quand ils avaient fini de tourner leur scène, je les passais à la friture». D’une durée de dix minutes, ce court métrage, dont la narration repose exclusivement sur le commentaire amusant qui l’accompagne, suit les aventures d’un couple de poissons qu’une anguille sauve de la menace d’une pieuvre.