L'Homme sur les quais

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Sarah revoit son enfance dans l'Haïti des Duvalier, une période sombre faite de violence arbitraire et de peurs quotidiennes. Lorsqu'elle avait 8 ans, son père, un officier de police libéral et naïf, dut s'enfuir avec sa femme, laissant Sarah et ses deux sœurs aux soins de leur grand-mère. Dans le grenier, les fillettes se cachent pour échapper à Janvier, un personnage diabolique qui sème la terreur... «Au cinéma, la peur est souvent exquise. C'est celle des montagnes russes et du train fantôme. Et puis, il arrive qu'un film distille une peur vraie, celle qui empêche de vivre, qui change la couleur du ciel et le goût de l'eau. L'Homme sur les quais est de ces films. De retours en arrière en ellipse, Raoul Peck dessine une enfance en Haïti, quelques années après l'arrivée au pouvoir de François Duvalier» (A.A., Le Monde).