Lawrence of Arabia

Columbia Pictures: 100 ans

Lawrence of Arabia

(Lawrence d’Arabie)

Royaume-Uni · 1962 · 226' · v.o. s-t fr. · DC 12 (14)

De David Lean

Avec Peter O'Toole, Alec Guinness, Anthony Quinn

Séance présentée par Ehsan Khoshbakh. Copie restaurée numérique.
En 1916, alors que la guerre fait rage en Europe, le lieutenant britannique Lawrence est envoyé au Caire, où les forces anglaises et les tribus arabes affrontent les Turcs, alliés des Allemands... Portait d’un personnage hors du commun, Lawrence of Arabia raconte les désillusions d’un homme dans le contexte d’une magistrale épopée historique. «Minuscule trace d’humanité face aux horizons qui toujours se dérobent, Lawrence croyait faire bouger le monde. Il se voyait géant et se retrouva nain lorsque les politiciens et leurs conciliabules à huis clos réduiront son idéal, l’indépendance et la liberté des peuples, à des tractations de boutiquiers. De la guerre et de la paix, des nations et des hommes, de l’Histoire et de la légende, David Lean a fait, avec Lawrence d’Arabie, un superbe spectacle qui donne ses lettres de noblesse au film historique» (Claude Beylie, Les Films-clés du cinéma).

Séance(s)

Di 15 septembre 2024 CAP 1 15:00

Evénement

Lawrence of Arabia en 4K au Capitole

Dimanche 15 septembre à 15:00

La Cinémathèque suisse a l’immense plaisir de projeter au Capitole la nouvelle restauration en 4K du chef-d’œuvre de David Lean, succès critique et commercial à sa sortie, et lauréat de sept Oscars en 1963, dont celui du meilleur film et du meilleur réalisateur. Lawrence of Arabia a marqué le début de carrière de plusieurs cinéastes, à l’instar de Steven Spielberg: « Ce sont deux films de David Lean qui m'ont donné envie de faire du cinéma, The Bridge on the River Kwai et Lawrence of Arabia. Leur envergure et leur audace m'ont fait rêver à d'infinies possibilités. J'ai vu le second à sa sortie en 1962 (...), et il m'inspire toujours autant aujourd'hui. Il n'existe rien de gratuit dans ce film ni dans aucun film de Lean. Rien n'est de trop. Chaque plan est un indice qui dévoile l'intrigue, et chaque image est un écho du cœur. (...) Les films de Lean sont comme de grands romans, à une différence près: quand on lit, c'est l'imagination qui déclenche les images; au cinéma, il faut faire confiance à l'imagination du metteur en scène. Si le metteur en scène est bon, il ne trahit pas cette confiance, mais si le metteur en scène est grand, comme Lean, il peut aller au-delà, et faire apparaître sur l'écran des images que l'imagination même ne peut prévoir».

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