Le Chemin perdu

Alors que les vacances de Pâques sont terminées, Cécile et son petit frère Pierre rentrent à La Chaux-de-Fonds et retrouvent leur grand-père Léon, un vieux communiste ayant serré la main de Lénine. Ils aiment passer du temps avec lui et l’écouter narrer ses souvenirs de militant... Seconde fiction de Patricia Moraz, Le Chemin perdu traite du passage de l’enfance à l’adolescence et constitue le premier volet d’une trilogie, dont Les Indiens sont encore loin est la partie médiane. La troisième partie, sur l’âge adulte, ne sera jamais réalisée. Ayant baigné dans un milieu militant durant ses jeunes années, Patricia Moraz ne voulait pas, dit-elle, «montrer une enfance faite uniquement de goûters et de réconciliations entre frères et sœurs, mais évoquer également un contexte politique et social».