El día de la bestia

Copie numérisée
Convaincu que l’antéchrist naîtra à Noël, un prêtre entraîne un parapsychologue et un disquaire dans une quête destinée à sauver l’humanité... «Il s’agit certes d’une farce grasse et vulgaire, mais dans la meilleure acception de ces adjectifs. Grasse, dans la mesure où le bien nommé Alexandre de l’Eglise n’hésite pas à jeter pêle-mêle dans sa paella: religion, démonologie, heavy-metal, extrême droite, télé et reality-show... Vulgaire, car en contant la traversée des cloaques madrilènes par un prêtre innocent, le cinéaste nous présente une vision hyperréaliste d’un monde interlope et crado digne des meilleurs Scola. Et surtout (...), il renoue avec une tradition aussi authentiquement espagnole que la corrida: cet anticléricalisme baroque (...) dont Buñuel fut le grand illustrateur» (Vincent Ostria, Les Inrockuptibles, 2006).