Il messia

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Dans ce dernier film, qui retrace dans une perspective réaliste le quotidien et l’itinéraire de Jésus Christ, Rossellini s’en tient strictement aux textes des évangiles pour se concentrer avant tout sur l’homme et ce qu’il a représenté aux yeux du peuple juif. Il n’est pas question ici d’hagiographie religieuse, d’autant que le cinéaste n’a pas la foi, mais de constater l’existence historique d’un prophète en Palestine sous la domination romaine. «Il montre et il explique un fait humain qui a influé sur le devenir d'une société, sur la pensée d'une époque. Ce principe conduit donc Rossellini à gommer tout ce qui peut être enjolivement spectaculaire, tout ce qui peut détourner l'attention, disons, du message (destiné aux croyants et aux non-croyants) que contient son sujet» (Jacques Siclier, Le Monde, 1976).