Programme de courts métrages Man Ray

Courts métrages de Man Ray

Programme de courts métrages Man Ray

France · 1923–1929 · 58' · muet · 16mm 16 (16)

De Man Ray

Courts métrages accompagnés au piano par Enrico Camponovo et présentés par Nathalie Herschdorfer, directrice de Photo Elysée

Le Retour à la Raison
Réalisé à la demande de Tristan Tzara, ce film est l’occasion pour Man Ray de jouer avec les textures, les ombres et la lumière. Il sculpte des formes graphiques en contraste avec les courbes du corps de sa compagne, Kiki de Montparnasse.

Emak Bakia – cinépoème
Tourné au cœur de la maison éponyme de Rose et Arthur Wheeler, à Biarritz, Emak Bakia – cinépoème (en basque «Fiche-moi la paix») replonge spectatrices et spectateurs dans le Paris des années 1920, de la mode, de l’art déco et du charleston.

L' Etoile de mer
Le film L’Etoile de mer se déploie autour d’un poème de Robert Desnos et d’une étoile de mer conservée dans le formol que Desnos aurait trouvée chez un brocanteur de la rue des Rosiers à Paris. Laissant place au rêve et à la suggestion, il s’agit certainement du film le plus pictural de Man Ray.

Les Mystères du Château de Dé
Commandé par le vicomte de Noailles, qui endosse un rôle de figurant, Les Mystères du château du Dé est le récit surréaliste d’un voyage entre rêve et réalité. Autour d’un jeu de dés, les protagonistes convoquent le hasard et la destinée. La mystérieuse villa familiale des Noailles serait-elle peuplée de fantômes et de divinités?

Evénement

Exposition Man Ray à Photo Elysée

Mercredi 29 mai à 19:00

Dans le cadre de l’exposition «Man Ray. Libérer la photographie», présentée du 29 mars au 4 août à Photo Elysée à Lausanne, la Cinémathèque suisse s’y associe et présente quatre films muets, réalisés par Man Ray, l’un des photographes les plus célèbres du XXe siècle.

Dans les années 1920, Man Ray s’essaie à l’image en mouvement et produit des œuvres surréalistes expérimentales qui ne cherchent pas à reproduire le réel, mais à le sublimer. L’artiste ne s’impose aucunes limites et met son expertise technique au service d’une création empreinte d’humour, de sensualité et de légèreté. Il n’hésite ainsi pas à placer un filtre de distorsion devant l’objectif de sa caméra, à filmer avec un vortographe ou à mettre ses photogrammes en mouvement. Le rythme et la liberté que le cinéma lui offre complètent alors sa production photographique et représentent, pour lui, une nouvelle possibilité de dépasser la réalité.

L’exposition «Man Ray. Libérer la photographie» s’inscrit par ailleurs dans la Saison surréaliste proposée par les trois musées de Plateforme 10 – le MCBA, Photo Elysée et le mudac – pour célébrer les cent ans du surréalisme.   

Plus d’informations sur www.elysee.ch

Cycles du film