The World

A Pékin, dans un parc qui reproduit les célèbres monuments du patrimoine mondial, une danseuse et un agent de sécurité voient leur relation se déliter... Métaphore de la mondialisation, le film révèle une contradiction insoluble entre l’invitation au voyage et l’aliénation de personnages pris au piège d’un univers factice. «Déracinés, désorientés, vivant l’illusion du déplacement mais patinant sur place, les personnages de The World dévoilent un engrenage orwellien et terrifiant. En même temps, la possibilité également illusoire d’être partout à la fois, entraînée par Internet et les téléphones portables, semble donner un bref moment de répit pour mieux montrer qu’en pratique, c’est le contraire qui se passe. Les personnages sont doublement prisonniers, par le parc et par la technologie» (Walter Salles).