Party Girl

Présenté par Rui Nogueira

«Jean-Luc Godard a écrit: ‹Il y avait le théâtre (Griffith), la poésie (Murnau), la peinture (Rossellini), la danse (Eisenstein), la musique (Renoir). Mais il y a désormais le cinéma. Et le cinéma, c’est Nicholas Ray›. Dans Party Girl, tout y est: du théâtre à la musique, de la poésie à la danse. A partir d’un canevas sentimental qui se distancie des codes classiques, le cinéaste américain offre l’un des sommets du film noir. Une histoire d’amour et de rédemption qui sait allier l’élégance et la beauté de la mise en scène à la cruauté inhérente à un genre cinématographique. Même si ce film marque la fin de la carrière hollywoodienne de son réalisateur, celui-ci n’avait pas encore fini de nous délecter, notamment avec quelques beaux fleurons tournés en Europe» (Rui Nogueira).