Tron

Flynn crée des logiciels. Lorsque Dillinger, qui règne sans partage sur un trust multimédia, s’approprie ses inventions, il décide de tout faire pour récupérer son bien. C’est sans compter le programme de sécurité informatique qui désintègre Flynn et le propulse dans les circuits informatiques... «Jeff Bridges semble s'amuser sans y croire une seconde – normal, l'argument tient sur un timbre et revient à vouloir incarner aujourd'hui les systèmes Microsoft XP ou Mac OS X sous les traits d'Hannibal Lecter. Comme seuls les visages des personnages égarés dans l'ordinateur sont conservés, mais sans couleurs, cette troupe d'hommes-logiciels ressemble à autant de Rudolph Valentino tombés dans un pot de peinture fluorescente. Faut-il préciser combien c'est délicieux?» (Nicolas Dufour, Le Temps, 2002).