Pionnières du cinéma suisse
Wer einmal lügt oder Viktor und die Erziehung
(Une fois menteur ou Viktor et l’éducation)
Suisse · 1974 · 68' · v.o. s-t fr. · DC 16 (16)
De June Kovach
Projeté après Gabrielle Nanchen
D’un tempérament rebelle, le jeune Viktor a toujours eu du mal à se plier aux normes édictées par la société. Passant des foyers pour enfants au centre de détention pour jeunes délinquants, il est resté hermétique à toute tentative d’éducation et d’intégration prescrites par les autorités. S’appuyant sur une série de photos, d’images d’archives et de documents en jargon administratif, le protagoniste, alors âgé de 25 ans, retrace son existence en voix off sans jamais apparaître à l’image... Véritable tournant dans l’histoire du cinéma documentaire suisse, Wer einmal lügt oder Viktor und die Erziehung est exemplaire sur le plan du traitement de la bande sonore et aborde un sujet qui est resté d’actualité en offrant la parole à une jeunesse aux prises avec un fort sentiment d’insécurité.