Avant-première: "Last Dance" de Delphine Lehericey
Le nouveau film de Delphine Lehericey, Last Dance, est dévoilé en sa présence, ainsi que de l'acteur François Berléand et de la chorégraphe La Ribot. La cinéaste neuchâteloise, installée à Bruxelles, signe avec cette production belgo-suisse une comédie dramatique sur la perte et la résilience.
Biographie(s)
Delphine Lehericey
Issue du théâtre, Delphine Lehericey a été comédienne et metteure en scène, puis s’est formée en tant que vidéaste. En 2007, elle réalise Comme à Ostende, un moyen métrage sélectionné au Festival de Locarno, puis, en 2009, le docu- mentaire Les Arbitres avec les producteurs de l’émission Strip-tease. Elle signe ensuite un documentaire sur le designer Jean-Paul Lespagnard, Mode in Belgium (2011). Son premier long métrage, Puppylove (2013), est sélectionné au Festival de San Sebastian. Entre 2014 et 2016, elle réalise le documentaire Une cheffe et sa bonne étoile et coscénarise la série de bande dessinée Etoilé sur le monde de la gastronomie aux éditions Dupuis. En 2019, sort son deuxième long métrage Le Milieu de l’horizon, présenté en avant-première à la Cinémathèque suisse.
Biographie(s)
François Berléand
Né en 1952, François Berléand découvre le plaisir du jeu durant un cours de théâtre au sein d’une école de commerce. Une fois ses études terminées, il s’inscrit à des cours d’art dramatique et rencontre le metteur en scène Daniel Benoin avec qui il travaille de 1974 à 1981. Il débute sa carrière au cinéma en 1978 dans Martin et Léa d’Alain Cavalier, et est révélé au public grâce au film Le Septième Ciel de Benoît Jacquot (1997) et surtout grâce à son interprétation dans Ma petite entreprise de Pierre Jolivet (1999). S’enchaînent alors les tournages, sous la direction de Bertrand Blier, Anne Fontaine, Nicole Garcia, Guillaume Canet, Gilles Lellouche, Christophe Barratier, Claude Chabrol, Radu Mihaileanu, Sylvie Testud et Cédric Klapisch, entre autres.
Biographie(s)
La Ribot
Chorégraphe, danseuse et artiste, La Ribot est née à Madrid en 1962, se forme à la danse classique, puis poursuit par la danse contemporaine en France, en Allemagne et aux Etats-Unis. Depuis 2004, elle vit, travaille et enseigne à Genève où elle a fondé sa compagnie, La Ribot-Genève. Son œuvre a profondément modifié le champ de la danse contemporaine en défiant les cadres et les formats de la scène, empruntant librement aux vocabulaires du théâtre, des arts visuels, de la performance, du cinéma et de la vidéo, pour opérer un déplacement conceptuel de la chorégraphie. Solo, explorations collaboratives, recherches avec des amateurs, installations et images en mouvement présentent dès lors les facettes d’une pratique protéiforme, qui ne cesse de mettre en jeu le droit du corps.
Evénement(s)
Avant-première : Last Dance de Delphine Lehericey
Mercredi 25 janvier à 20:30
De la gravité traitée avec légèreté
Avec Last Dance, j’ai concrétisé une envie que je portais en moi depuis plusieurs années: montrer avec humour et douceur le troisième âge, questionner l’infantilisation des personnes âgées, imaginer un film qui parle de deuil, d’amour, ainsi que de relations familiales et amicales. En somme, aborder avec légèreté des thématiques sérieuses dans le registre de la comédie d’auteur. Après deux drames familiaux sur les tourments de l’adolescence, j’ai souhaité cette fois faire rire autant qu’émouvoir.
Réaliser ce film a été une histoire de famille, mais aussi de rencontres. J’ai retrouvé une partie des collaboratrices et collaborateurs avec qui j’avais déjà travaillé sur Le Milieu de l’horizon (2019), parmi lesquels Geneviève Maulini, cheffe costumière, Ivan Niclass, chef décorateur, et Nicolas Rabaeus, compositeur, ainsi que les jeunes comédiens Lisa Harder et Luc Bruchez. Mais il y a aussi les nouvelles rencontres, belles et marquantes, au premier rang desquelles celles de François Berléand, de La Ribot et ses danseuses et danseurs, ou encore Kacey Mottet Klein.
Grâce au talent et à l’implication de toutes celles et tous ceux qui m’ont fait confiance, j’espère avoir tenu mon pari: réaliser un film qui fait du bien en hommage au mouvement et à l’amour qui lient les êtres au-delà de la mort.
Delphine Lehericey