Les jeudis du doc
Moment d’approfondissement en présence de programmatrices, programmateurs, auteures, auteurs, cinéastes, critiques ou historiennes et historiens du cinéma, ce cycle propose chaque mois une projection autour d’un film «documentaire».
Moment d’approfondissement en présence de programmatrices, program- mateurs, auteures, auteurs, cinéastes, critiques ou historiennes et historiens du cinéma, ce cycle propose chaque mois une projection autour d’un film «documentaire». Un espace de discussion et de réflexion consacré non pas à un genre cinématographique prédéfini, mais à des œuvres peu connues ou à redécouvrir, qui fuient une définition stricte ou didactique des «images du réel», en opposition aux films de fiction.
Aujourd’hui, la frontière entre documentaire et fiction s’estompe de plus en plus. Le cinéma peut être terrain d’expériences narratives multiples ou se simplifier en formules rhétoriques et préconçues. C’est pour cette raison que nous sentons le besoin d’accompagner notre public à travers un cinéma qui se questionne, interroge le réel, élabore des hypothèses et propose des regards multiples. Parce que si l’objectivité au cinéma n’existe pas, nous avons soif d’une prise de position assumée et reven- diquée de l’auteure ou l’auteur, qui rende compte de la relation entre la ou le cinéaste, son sujet et la spectatrice ou le spectateur. Pour redéfinir notre relation au réel, passé, présent et futur.
Chicca Bergonzi
Evénement(s)
Restauration du documentaire Techqua Ikachi, Land – mein Leben
Jeudi 19 septembre à 18:30
A l'initiative de l'activiste indigène James Danaqyumptewa, la jeune réalisatrice Anka Schmid et l'artiste Agnes Barmettler se rendent dans le village de Hotevilla à la fin des années 1980. Depuis les années 1960, Danaqyumptewa y documente la vie et la résistance politique des Hopis, une tribu originaire de l'Arizona en Amérique du Nord. A partir de ses rushes Super 8 et grâce à une étroite collaboration avec Schmid et Barmettler, il en résulte un film soigneusement réalisé. Celui-ci se trouve désormais à nouveau accessible dans une copie numérique grâce à une restauration effectuée par l’Arsenal – Institut für Film und Videokunst à Berlin. Une restauration qui a pu se faire grâce au négatif 16mm conservé à la Cinémathèque suisse et dont le résultat a été présenté en avant-première au Forum de la Berlinale 2024.
La Cinémathèque suisse propose de revoir cette œuvre dans cette nouvelle version numérisée et restaurée le jeudi 19 septembre au Capitole en présence de deux des cinéastes, Anka Schmid et Agnes Barmettler.